« Ils m’ont pris mon nom, ma liberté, ma famille… mais jamais ils n’ont pu m’enlever le sens. »
J’ai survécu à quatre camps de concentration. On m’a tatoué un numéro, et on m’a tout arraché : mes livres, mes rêves, même ma femme enceinte. Chaque jour, je voyais quelqu’un mourir. Certains se jetaient contre les clôtures électrifiées… d’autres cessaient simplement de lutter. Moi aussi, j’ai failli sombrer. Mais j’ai décidé que si je ne pouvais pas changer mon destin, je changerais ma manière de l’affronter.
Une nuit, alors que je grelottais de froid, je me suis imaginé donnant une conférence à l’université, racontant tout ce que j’avais vécu. Je me suis accroché à cette image comme à une corde suspendue au-dessus du vide. Cette idée — trouver un sens, même dans la douleur — c’est elle qui m’a gardé en vie. Il ne s’agissait pas seulement de survivre. Il fallait comprendre pourquoi vivre.
Lorsque j’ai été libéré, je n’ai retrouvé personne. Toute ma famille était morte. J’aurais pu me laisser mourir à mon tour. Mais j’ai choisi d’écrire. Ainsi est né « Découvrir un sens à sa vie ». Je ne l’ai pas écrit pour devenir célèbre. Je l’ai écrit pour que le monde sache que, même si l’on te prend tout, si tu as un “pourquoi”, tu trouveras toujours un “comment”.
« Il y a des choses dans la vie que tu ne peux pas contrôler. Mais tu peux toujours choisir ta manière d’y répondre. Et cela… peut te sauver. Car même en enfer, celui qui a un but garde l’espérance. »
— Viktor Frankl